Après avoir abordé les greffes de cellules souches et les nutriments favorisant leur activation, nous nous penchons aujourd’hui sur un autre levier clé : l’exercice physique et cérébral et les approches influençant la plasticité cérébrale.
Dans l’idée de la loi de Hormèse, qui peut vous ramener étape par étape à un niveau supérieure d’adaptation, vous trouverez ci-dessous des exercices et disciplines pratiques qui peuvent vous aider à regagner du terrain, déclencher une série d’effets positifs et possiblement activer vos propres cellules souches dormantes.
Les meilleures activités physiques qui favorisent la neurogénèse dans Parkinson
Toute activité physique, méditative ou cognitive contribue à renforcer la plasticité cérébrale. Même des activités simples comme se promener, jardiner, dessiner ou bricoler envoient à votre cerveau un message essentiel : vous avez besoin de lui pour maintenir votre forme et, mieux encore, pour regagner du terrain si vous poussez progressivement vos limites.
Il est toutefois crucial de respecter un équilibre : éviter l’épuisement, qui pourrait produire l’effet inverse. Ces activités ne sont pas toujours linéaires ; il y aura des jours où vous ressentirez plus d’énergie et de motivation, et d’autres où elles sembleront plus difficiles. L’essentiel est de vous fixer des défis adaptés à votre condition physique et mentale, car se challenger progressivement est l’un des meilleurs moyens de réveiller vos cellules souches dormantes.
Vous trouverez ci-dessous quelques activités qui peuvent devenir de précieux alliés pour regagner du terrain, en synergie avec les effets physiologiques bénéfiques d’AtremoPlus qui stimule souvent la motivation et l’énergie nécessaires à la mise en action.
Pour rappel, dans notre dernier sondage, environ 2/3 de nos utilisateurs ont rapporté avoir repris des activités qu’ils avaient abandonnées. Beaucoup témoignent également d’une exécution plus fluide et plus joyeuse de leurs activités quotidiennes.
Astuce: Parfois, il est plus agréable et motivant de pratiquer une activité en groupe. Renseignez-vous pour savoir s’il existe des groupes dans votre région dédiés aux activités qui vous intéressent. C’est non seulement un excellent moyen de garder le rythme, mais aussi un espace propice aux échanges enrichissants, tout en partageant une expérience commune. 
1. Exercice aérobie et endurance : stimule le BDNF et la plasticité cérébrale
- Marche rapide ou nordique
- Course à pied légère (si possible)
- Cyclisme (extérieur ou vélo stationnaire)
- Natation
- Danse dynamique (tango, danse rythmée)
- Boxe adaptée pour Parkinson (ex : Rock Steady Boxing)
- High intensity interval training (faire de l’exercice plus court, mais plus intense).
Effets bénéfiques : améliore l’oxygénation du cerveau, stimule la libération du BDNF et améliore la motricité globale.
2. Exercices de coordination et équilibre : renforcent les connexions neuronales
- Tai-chi
- Qi Gong
- Yoga
- Exercices sur des surfaces instables (Bosu, coussins d’équilibre)
- Travail sur les fascias avec la méthode Munz Floor
- Méditation pleine conscience
Effets bénéfiques : améliore l’équilibre, réduit le risque de chutes et optimise la connexion entre le système nerveux et les muscles, réduit les douleurs, réduit le stress et favorise le bien-être.
3. Exercices de force et résistance : protègent les neurones dopaminergiques
- Entrainment avec poids légers
- Élastiques de resistance
- Montée et descente d’escaliers
- Squats et fentes contrôlées
Effets bénéfiques : stimule la production de facteurs de croissance neuronaux, renforce les muscles et améliore la posture.
4. Jeux et activités cognitivo-motrices : boostent la neuroplasticité
- Tennis de table
- Pétanque
- Exercices de réaction rapide (ex : suivre un ballon en mouvement)
- Jeux vidéo interactifs (ex : Wii Fit, réalité virtuelle adaptée)
Effets bénéfiques : améliore la coordination, renforce la mémoire et aide à maintenir une bonne adaptation motrice.
5. Exercices en musique : potentialisent la neurogénèse
- Marche rythmée sur de la musique
- Chant en mouvement
- Danse thérapie
Effets bénéfiques : améliore la coordination motrice, l’humeur et renforce la synchronisation des mouvements avec le cerveau et réduit le freezing et les moments off.
En quoi ces exercices favorisent la neurogénèse dans Parkinson ?
- Augmentation du BDNF (facteur clé de croissance neuronale)
- Réduction de l’inflammation chronique qui nuit aux neurones dopaminergiques
- Amélioration de la vascularisation cérébrale (plus d’oxygène pour le cerveau)
- Stimulation de la plasticité cérébrale (création de nouvelles connexions neuronales)
- Diminution du stress oxydatif (frein majeur à la régénération neuronale)
En combinant ces différentes activités et en les pratiquant régulièrement (3 à 5 fois par semaine), il est possible de stimuler la neurogénèse et la plasticité cérébrale, contribuant ainsi à ralentir la progression de la dégénérescence et à améliorer la qualité de vie.
Idéalement, une combinaison d’exercice aérobie, de renforcement musculaire et d’activités cognitivo-motrices est la plus bénéfique! Mais, toutes activités, même celles qui ne figurent pas dans ces listes et aussi petites soient-elles, restent toujours bénéfique.
Astuce: Les bienfaits des activités doubles (Dual Tasking)
Associer deux activités en simultané stimule la plasticité cérébrale et améliore la coordination motrice. Cela pousse le cerveau à s’adapter, renforçant ainsi la connexion entre mouvement et cognition.
Exemples :
- Marcher en comptant à rebours (exemple : de 100 en enlevant 7 à chaque fois, 100, 93, 86 etc.).
- Écouter un podcast en effectuant des exercices d’équilibre (comme se tenir sur une jambe).
- Battre la mesure avec les mains tout en récitant un poème ou les jours de la semaine à l’envers.
- Faire des mouvements de bras alternés tout en résolvant un calcul mental simple.
- Se brosser les dents avec la main opposée tout en chantant une chanson (au moins dans la tête).
- Lancer une balle contre un mur tout en énumérant les noms de pays commençant par une lettre donnée.
Le défi supplémentaire renforce la concentration et peut aider à réduire les blocages moteurs !
Nous espérons que la combinaison des principes actifs d’AtremoPlus avec des activités adaptées pourra vous aider à regagner du terrain. La science nous dit que c’est possible, alors pourquoi ne pas essayer ?
Rérérences scientifiques:
- Harpham, C., Gunn, H., Marsden, J. et al. The feasibility, safety, physiological and clinical effects of high-intensity interval training for people with Parkinson’s: a systematic review and meta-analysis. Aging Clin Exp Res 35, 497–523 (2023). https://doi.org/10.1007/s40520-022-02330-6
Note: Meta-Analyse qui montre une augmentation du BDNF et une réduction des symptômes moteurs. - Harvey M, Weston KL, Gray WK, et al. High-intensity interval training in people with Parkinson’s disease: a randomized, controlled feasibility trial. Clinical Rehabilitation. 2019;33(3):428-438. doi:10.1177/0269215518815221
Note: Montre que un entrainement intensif est possible dans certains situations de Parkinson avec des bons résultats sur l’aspect cardio-réspiratoire. - LI, Fuzhong, HARMER, Peter, FITZGERALD, Kathleen, et al. Tai chi and postural stability in patients with Parkinson’s disease. New England Journal of Medicine, 2012, vol. 366, no 6, p. 511-519.
Note: montre que le Tai Chi est positive au sujet de l’équilibre, la stabilité posturale, et la réduction des chutes. - Ni, X., Liu, S., Lu, F., Shi, X., & Guo, X. (2014). Efficacy and safety of Tai Chi for Parkinson’s disease: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. PloS one, 9(6), e99377.
Note: Le Tai Chi pratiqué en complément de la médication a montré des améliorations prometteuses en termes de mobilité et d’équilibre. De plus, il s’est révélé sûr et apprécié par les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. - Inoue, K., Fujioka, S., Nagaki, K., Suenaga, M., Kimura, K., Yonekura, Y., … & Tsuboi, Y. (2021). Table tennis for patients with Parkinson’s disease: A single-center, prospective pilot study. Clinical Parkinsonism & Related Disorders, 4, 100086
Note: Un programme d’exercices de tennis de table est relativement sûr et peut améliorer les activités de la vie quotidienne ainsi que les symptômes moteurs chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. - Lee, D. K., Kim, E. K., Kim, Y. N., Kim, Y. S., & Hwang, T. Y. (2013). Effects of a virtual reality training program on balance and lower muscular strength of Parkinson’s disease patients. The Journal of Korean Physical Therapy, 25(2), 96-102.
Note: Même le programme d’entraînement en réalité virtuelle a un impact positif sur l’équilibre et la force musculaire des membres inférieurs chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce résultat indique la possibilité d’appliquer ce type de programme à la prise en charge des patients parkinsoniens et souligne la nécessité de développer et d’appliquer des programmes d’entraînement en réalité virtuelle plus efficaces à l’avenir.
- Pickut, B. A., Van Hecke, W., Kerckhofs, E., Mariën, P., Vanneste, S., Cras, P., & Parizel, P. M. (2013). Mindfulness based intervention in Parkinson’s disease leads to structural brain changes on MRI: a randomized controlled longitudinal trial. Clinical neurology and neurosurgery, 115(12), 2419-2425.
Note: Une augmentation de la densité de matière grise (GMD) a été observée dans le groupe MBI au sein des réseaux neuronaux supposés jouer un rôle important dans la maladie de Parkinson. Ces zones sont également impliquées dans les réseaux fonctionnels médiant les bienfaits de la méditation. - Valenti, M. T., Dalle Carbonare, L., Dorelli, G., & Mottes, M. (2020). Effects of physical exercise on the prevention of stem cells senescence. Stem Cell Reviews and Reports, 16(1), 33-40.
Note: Lors d’un exercice physique, différents facteurs de croissance, cytokines et hormones sont libérés, ayant un effet positif sur les fonctions du cœur, des os, du cerveau et des muscles squelettiques. Il a été rapporté que l’activité physique est capable de stimuler le remodelage des tissus.
- Wahl, P., Brixius, K., & Bloch, W. (2008). Exercise‐induced stem cell activation and its implication for cardiovascular and skeletal muscle regeneration. Minimally Invasive Therapy & Allied Technologies, 17(2), 91-99.
Note: Un certain nombre de publications ont apporté des preuves que l’exercice et l’activité physique sont liés à l’activation, la mobilisation et la différenciation de divers types de cellules souches. L’exercice pourrait améliorer la régénération et la fonction des organes.
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